- Danse contemporaine
- Création 2010
Chorégraphie : Anna
Teresa De Kersmaeker
Scénographie : Michel
François
- Dansé par :
Bostjan Antoncic, Carlos Garbin, Cynthia Loemij,
Mark Lorimer, MikaelMarklund, Chrysa Parkinson,
Sandy Williams, Sue-Yeon Youn et
- Musique :
ars subtilior
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- Musiciens :
Bart Coen, Birgit Goris,Michael Schmidt, Annelies
van Gramberen
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- Costumes :
Anne-Catherine Kunz
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du ve 9 au ma 13,
le je 15 et ve16 juillet 2010
(Relâche
lundi 19 juillet)
à 20H30
Cloître des Célestins
Place des Corps Saints
04 32 74 16 49
Durée estimée : 2H
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Production : Rosas. Co
production : Festival d'Avignon, De Munt/ La Monnaie
(Bruxelles), Festival Grec (Barcelone), Grand Théâtre
de Luxembourg. Théâtre de la Ville (Paris),
Concertgebouw (Bruges), avec le soutient des Autorités
flamandes et du réseau Kadmos.
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Je n'ai pas assez attendue, il aurait fallu attendre deux
heures au soleil, sous une chaleur de canicule ce dernier jour de spectacle.
Arrivé 45 mm avant, nous étions une soixantaine, une
attente en vain. Une dizaine de places furent obtenues au guichet. Pas plus. Le
spectacle pour raison esthétique devant commencer très à l'heure. Un moment
magnifique que je regrette beaucoup d'avoir raté, un de ces spectacles
unique -comme l'a été Radio Muezzin l'an dernier-, créé de plus pour le lieu,
ici le cloître des Célestins. Son histoire, son espace, ses bords, ses limites,
étudiés par Térésa De Keersmaeker, comme elle nous l'explique lors d'une
Rencontre à l'Ecole d'Art -le 14 juillet à 17H-. Une rencontre à laquelle j'ai
eu la chance d'assister, voyant pour la première fois en vrai, cette grande dame
de la danse contemporaine, à la détermination et à l'exigence du parfait pour ce
qu'elle souhaite, dans une grande simplicité, qui est l'essence même de sa recherche
artistique chorégraphique. "Eliminer le superflu, ne garder que ce qui est
essentiel" (car "tout ce qui n'est pas nécessaire est en trop", selon la phrase
du cinéaste Christian Rouillard).
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Dimanche 11 juillet j'ai rencontré une personne qui avait eu la
chance de voir En atendant (avec un seul t, du français ancien). Celle ci me raconte le début de la
pièce. Elle avait peur de ne pas comprendre, mais m'a t-elle dit, il n'y avait
rien à comprendre, tout était limpide, il fallait juste ressentir, se laisser
porter par ces pas simples, cette danse dans ce cloître en plein air, dans le soleil déclinant, la lumière progressivement changeante sur les danseurs, qui racontent une histoire avec un corps, et le bruit de l'air qui par vagues lentes pénètre à travers les feuilles d'un platane.
Vendredi
16 juillet 2010 |
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