lEs spectacles DU FESTIVAL D'AVIGNON 2006
C
 

 Conte à rebours

Escale théâtre gestuel (France) /Aktion théâtre (Togo)

 

Mise en scène : Hugues Hollenstein
 Mise en dialogue : H. Gbaguidi.   Lumière : M. Zeraali, N. Le Clézio.
Avec : Prudent Ahiakpor, Jacques Adedze, Claude Doni, Hugues Hollenstein, Grit Krausse, Gustave Kwamy, Lionel Riou
 
21H. Plaine et Clos de l'abbaye. Villeneuve lez Avignon11111
Durée : 1H10. Du 7 au 23 juillet 200611111
 

 

 

Sous un chapiteau de cirque, dans le si agréable espace de la plaine de l'abbaye en plein champ, prés d'une buvette et d'un chapiteau auréolé de lumières, "Conte à rebours" est la création cette année d'une troupe itinérante basé au centre de la france. Histoires de princesse, numéro de voltige, histoires d'Afrique noire en pays de brousse, roseaux, pirogues, chants à plusieurs voix d'origine suisse ou tyrolienne, viennent parler de la tradition orale et universelle dans l'univers des contes.
A la fin du spectacle les acteurs viennent devant nous jusqu'au premier rang, entonnant à pleine voix un chant rituel africain, répétitif. De plus en plus fort. On ressent alors le souffle de la voix d'une manière très intime, physique. Jusqu'à l'apaisement progressif du chant où la voix se fait plus basse peu à peu. Une expérience qui fait ressentir la matérialité du travail et sa vérité.
dimanche 16 juillet 2006

 

 

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Convergence 1.0

d'Adrien Mondot

 

Compagnie Adrien M.
----Rhône-Alpes11
 
avec : Adrien Mondot
Composition et interprétation musicale : Véronika soboljevski (Violoncelle). Création et régie son : Christophe Sartori.
Création et régie lumière : Thierry Laroche.
 

 

18h.30. Caserne des pompiers. 116 rue Carreterie. 04 90.85.03.78
Durée : 55mm. Du 6 au 25 juillet 200611
 

 

 

Le public enthousiaste applaudit et trépigne, rappelle plusieurs l'auteur-acteur qui visiblement touché par l'accueil de son spectacle met une main sur son cœur. Terminé en apothéose comme le pourrait être un morceau de musique, je dis moi aussi Bravo.
Cette fin de spectacle met l'accent sur le talent de l'artiste dans l'art du jonglage, impressionnant de précision lorsqu'il jongle notamment sur ses coudes. On ressent toute sa passion personnelle et j'ai l'impression que tout le reste n'était qu'un enrobage. Comme si ce numéro de cirque et de magie si présente, n'aurait suffit, et qu'il aurait fallu pour en exprimer sa substance, employer des moyens vidéos plus scientifiques, impressionnants d'ailleurs.
 Un rideau de tulle transparent sur le devant de la scène, sert de support à des projecteurs vidéos dont les images transforment l'espace et paraissent jouer avec le comédien.
Les projections peuvent donner l'effet d'un rideau blanc qui s'envole au grès du vent (alors que le vrai rideau de tulle n'a pas bougé); de bulles ou sortes de pleines lunes au contour caché par la terre venant s'élever sur l'écran tandis qu'une très grande reste fixe; de petites balles bleu qui se heurtent au tableau imaginaire avec des bips de jeux vidéos. Le jongleur utilise ces balles virtuelles qui deviennent, lorsqu'il s'éloigne du tissus-écran, de vrais balles, des balles de verres qui reflètent la lumière.
Devenues particules et neutrons les balles virtuelles se transforment en squelettes 3D qui se dédoublent et se multiplient à l'infini, vont et viennent dans un sens et dans un autre, comme les ballets de l'apprenti sorcier. Puis des balles verticales par un changement de rythme évoquant des flocons de neige, instantanément se figent, s'arrêtent au milieu de leur course et tombent brutalement (vers le bas de l'écran).
 
Au début le comédien utilisait ses mains pour se donner des gifles comme si, non domestiquées, elles ne savaient quoi faire. Depuis ces mains ont appris l'art de faire rêver, accompagnées d'une contrebasse endiablée et de cymbales légères. L'éloge de la lenteur du début de la pièce, s'est entrecoupé de moments frénétiques, en symbiose avec le mouvement de la vie.
Des sons, des lumières, un jeu de jonglage et de la magie, seulement ça. La technique très complexe (un logiciel qui capture les mouvements) s'efface derrière la poésie. La musique qui accompagne le spectacle, électronique, orientale ou de charmeur de serpent, s'égrène comme le temps sur des paysages.

 

Samedi 15/07/06    

 

 

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Le cri de la feuille
ou les outils du bonheur

 

de F. Feltzinger, F. Galula

  

Atchoum
Ile de France
 
Mise en scène : Christian Bujeau et Marie-Laure Descoureaux 
Lumière : Isabelle Singer
Avec : Sébastien Cottereau (Eric), Fabrice Feltinger (Gillou), Romain Thunin (jean-Benoit),

Fabienne Galula (Prune)
 

 

17H. Théâtre La Luna : 1, rue Séverine/39A, rue Buffon. 04 90 86 96 28
Durée : 1H35. Du 6 au 29 juillet 2006
 
 

 

Remake du film  «Les Randonneurs» avec quelques changements dans l’histoire, cette pièce met en scène quatre campeurs venus pour un stage de redynamisation personnelle. Trois hommes et une femme. Prune est particulièrement drôle et son personnage réussi. Elle évoque cette comédienne qui a dernièrement fait un film sur Lady Diana Spencer. Jean-Benoît ressemble fort dans sa manière à Benoît Poolvorde. Tous sont bien campés, c’est souvent très drôle (même pour moi qui ne rit pas à tout). Ce spectacle est donc une occasion de passer un bon moment, émouvant même, dans l’histoire d’amour qui s’ébauche et se concrétise. Une histoire de rapport humain entre personnes qui ne se connaissent pas tout d’abord et essaient de vivre pour un temps en communauté.

 

samedi 22/07/06

 

 

 

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