- Un décor noir sobre aux petites lumières qui éclairent vers le haut, la lumière baisse lentement dans la salle. Un homme en
costume noir, saisit un instrument, place sa partition, son pupitre. Ceux ci se dérobent rapidement à lui comme tous les objets dont il veut se servir. On glisse très vite vers la magie quand une partition déchirée se reconstitue entièrement et que d’un livre ouvert sort des flammes.
- Un joli moment quand apparaît un métronome cadencant le temps. Le magicien-clown tente de jouer croyant avoir
trouvé enfin l’instrument captif, mais peine perdue, celui-ci ne
fonctionne plus. S’ensuit une joli valse de métronomes, poétiquement
et phonétiquement agréables, par leurs différentes tonalités, formant
un « concert » inhabituel.
-
- Au bout de 25mm déjà la fin du spectacle. Nous sommes invité à poursuivre le dernier
quart d’heure de représentation dans le café hétéroclite du théâtre.
Par un long détour dans une autre rue nous nous retrouvons à notre
point d’arrivée (où nous aurions pu être sur le champ en sortant par
la porte d’entrée…). Là, l’homme, un peu énervant car il pense
apparemment être irrésistible physiquement, nous déclare sa passion
pour la magie. Passion qu’il veut nous faire
partager par cet après spectacle, nous dit-il.
L’incroyable réside dans sa façon de tordre devant nous une
fourchette, qu’il nous a fait toucher auparavant, qui se
plie alors qu’il l’a touche de son pouce seulement.
Epoustouflant. Ainsi, il l’a sculpte sous
nos yeux, par le simple geste de traction de sa main droite tandis
qu'il la tient délicatement de la gauche. Je l’ai entendue
plus tard, parler de force mentale… On en reste coi. N’arrivant pas à
déceler de trucage.