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 Théâtre
Je suis la vieille dame du libraire
de
François Perche

 

L'Esperluette

L'Esperlu&te est un collectif de compagnie du spectacle vivant, fédéré par des ateliers de recherche artistique.

 

Avec :  Joanna Bartholomew, Joël Mangeot

 

 
Du 10 juillet au 2 Août 2008
14h45. Théâtre du Bourg Neuf  : 5bis rue du bourg-neuf
Durée : 1H05-Réservation : 04 90 85 17 90
 
Le Théâtre du Bourg-Neuf (Directeur: Dominique Fataccioli) présente sa 24ème édition et propose un programme reflet de notre époque, en accord avec ses convictions, ses désirs; soyons curieux et gourmands. Le théâtre, dernier endroit où la parole est libre. Toute l'année nous assistons à des représentations, des auditions et tout ce travail donne une programmation délicate, sensible, profonde et aussi divertissante que possible.

 

 

 

 

 

La vieille dame n'est pas du tout délicieuse comme on pourrait le croire, mais comme elle le répète à mi-mots, elle a certainement du être belle, et lorsqu'elle veut séduire elle parait beaucoup plus jeune en enlevant juste son manteau. Elle vient dans l'arrière-boutique de ce libraire pour soliloquer, il l'écoute distraitement tout en notant des choses sur un registre, sans jamais prononcer une parole, sauf vers la fin je crois, pour lui proposer : "du thé ?", lui présentant une théière (et c'est elle qui sortira un sachet bien enveloppé, sortie de son sac, sa participation à l'écoute réclamée). Elle vient ici sans doute parce que le libraire lui plait, et parce que son silence lui permet de rêver à une improbable aventure. Jalouse lorsqu'elle le sent intéressé par des visiteuses, elle se fait alors mère décideuse et lui déclare que l'autre n'est pas faite pour lui.

Cette dame vient surtout se libérer de son angoisse du temps qui passe et qui lui est compté, parler des démons qui l'habitent. Pour faire partager les horreurs dont elle à été témoin pendant la guerre et l'occupation nazie. Plus que le soulagement d'une peine elle à l'intention consciente on peut le croire de faire mal, de dégoûter, pour trouver une revanche face à ce qui lui fait peur, face à ce qu'elle a vécue, et devant  ses désirs irréalisables. Elle a vécue l'occupation, à été résistante, mais a gardé de cette période un rejet de tous les étrangers, elle est donc raciste, elle le dit en tout cas, mais dit aussi "dieu sait que j'ai haï les boches mais j'ai haï autant ce qu'on leur à fait après la guerre". Pour finir le libraire n'est plus là, elle continue tout de même à parler. Elle est ici comme à sa place elle le pense, depuis le temps qu'elle y est, il y a même un matelas dans un coin qu'elle occupe pour finir (réel ou irréel ?).

Je n'ai pas aimé la pièce à cause des moments situés dans la deuxième moitié de l'histoire où la vieille dame dis des choses tellement horribles que je ne les répéterais pas. Le titre de la pièce m'a paru engageant et prometteur de choses charmantes un peu surannées et sans doute intellectuelles. J'ai apprécié l'idée engageante de la pièce et cette dame  intrigante à l'accent anglais, conforme au départ au tableau insolite que formait dans la rue un Monsieur souriant prés d'un vélo et une vieille dame très théâtrale, qui est bien une excellente comédienne.

 

mardi 29 juillet 2008


 
 

 

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