"Une petite fille terrifiée par le monstre de sa penderie le soir lorsqu'il fait noir,  traverse le miroir du meuble et se retrouve de l'autre coté de sa chambre. Là les monstres deviennent des alliés et des guide dans ce nouvel univers débarrassé des peurs irraisonnées."

Le spectacle est un bon antidote pour ne plus avoir peur du noir, pour ne plus être effrayé par des cauchemars quand un fantôme rode autour de son lit, car comme on le voit ici, il  n'est qu'un grand manteau qui s'ennuyait dans l'armoire, ne demandant qu'à jouer si une petite fille se réveille. La jeune femme qui danse est parfaitement la petite fille de l'histoire, par les mouvements précis de son corps qui se font pâte à modeler, évoquant le coté petit chat très souple, et à la fois saccadé d'un petit enfant. Pas de paroles, mais l'histoire est à voir, à ressentir et à entendre. Des bulles de savons, un chien et un chat dessinés par de la lumière, une belle composition musicale de chants d'oiseaux, d'étoiles filantes l'été, c'est  un agréable moment même pour les grandes personnes, de danse, de lumières, de musiques, de berceuses, pour un monde magique apprivoisé.

 

 samedi 18 Juillet 2009