Il ne faut jamais rater la petite
dame, à la tête de clown façon Coluche, qui tente de mettre son
grain de sel, en parlant sous forme de fable racontée
par un ivrogne parfois, de nos institutions, aux
fonctionnaires plus corrompus qu'idiots, menacés par des plus
ou vrais pourris. Bon la dame qui ne veut pas se voir
interdire, manie l'humour, la périphrase, le dessin
d'institutrice. Ce qui fait qu'on reste parfois longtemps à se
demander ce qu'elle veut exactement démontrer.
L'endroit où se joue son intervention civile, est un début de
cave voûtée, au frais, avec quelques effet de lumières colorées. Il
reste rare de nos jours qu'un spectacle s'attaque à notre
politique, dans notre époque, de dictature revenue il
semblerait. Loin des époques où on pouvait revendiquer un
monde meilleur, s'exprimer. Où le Festival d'Avignon Off
permettait de s'exprimer librement, sans craindre le
harcèlement généralisé restrictif, qui se déploie d'abord au
niveau financier pour bâillonner les opinions, quand on
dénonce
les fausseté des détenteur d'un petit pouvoir. On aimerait
quand même plus de clarté et d'éclairage direct (du propos).
On pourrait voir, plus de philosophie, dans les spectacles
thématiques de Cécile Canal et son personnage de clown, que de
velléité de changement. C'est un peu un livre mis en
démonstration théâtralisée. Pourtant on touche là des sujets
de la plus haute importance.
juillet 2013
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