Théâtre , à partir de 15 ans
- Mon nom est rouge
d'Orhan Parnuk
Avec :
Brice Coupey, Narguess Majd, Alain Lecucq, Siamak jahangiry
Technicien lumière : Walter Pace, Nicolas Prosper
Chargée de diffusion : Mariana Rocha
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Caserne des Pompiers
116 rue Carreterie
à 11H
du 8 au 24 juillet 2013
relâche les 11, 18
Durée : 1H30
Réservation : 04 90 84 11 52
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La compagnie se
consacre au renouveau de la technique du théâtre
de papier avec une prédilection pour les textes contemporains.
Coproduction : La Salamandre - Vitry le François, MJC - Aÿ
et Le Nouveau Relax
– Chaumont. Aide à la création :
Ministère de la Culture, Conseil régional de
Champagne-Ardenne et Conseil général de la Marne.
Subtile réflexion sur l’art et sur le choc des cultures
entre l’Occident et l’Orient, le récit du prix Nobel de littérature, Orhan
Pamuk, nous plonge dans l’univers fascinant de l’Empire ottoman de la fin du
16e siècle. Grâce à l’enchantement du théâtre de papier et à la musique
interprétée par Siamak Jahangiry, maître iranien, les multiples personnages et
voix du roman s’animent en une grande fresque colorée.
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Dans
le pays non démocratique où nous sommes, dans l'Empire Ottoman, à Istanbul en
1591, l'image, même miniature, peinte par les grands maîtres de cet art, est
mal vue par les pouvoirs notamment de l'église, qui étouffent toute
révolte en imposant l'obscurantisme (la non connaissance). Car les peintres
trouvent dans cet art un espace de liberté pour dénoncer la dictature, qui si
minime qu'il soit, dérangent les dictateurs. Des figurines en papier
découpés et finement peintes sont animées telles des marionnettes, par des
manipulateurs qui racontent l'histoire et la font vivre. Le récit se fait
parfois dans le noir complet. Un homme chauve qui insère sa tête
dans l'ovale d'un carton noir, comme à travers un livre ouvert, précise par l'incarnation de sa
présence, le contexte et le cœur de l'histoire. Nous sommes transportés tel un
conte, dans des palais où se trament des complots contre le petit peuple sans
défense, les grands peintres n'y sont pas épargnés. L'histoire débute par
la recherche de l'assassin d'un peintre mystérieusement disparu, ceci
devient en une trame, qui dépeint la situation d'un pays et d'une époque. C'est
l'intonation des voix narratrices qui transmettent le caractère des
personnages. Il est bénéfique d'être près de la scène pour
bien voir les figurines de
papiers collés et en cartons, les estampes illustratives, qui permettent de se
figurer l'histoire complexe de ce roman. De même il est bon de connaître
l'histoire de ce peuple et cette période, pour apprécier au mieux l'univers
dépeint.
lundi 15 juillet 2013
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