accueil
 
Théâtre musical        
La clef de Gaïa    
de Lina Lamara         

Randa Records/Théâtre Al Andalus    

 

 
Metteur en scène : Cristos Mitropoulos
 
Avec : Pierre Delaup, Vincent Escure, Lina Lamara
 
Décors : Christian Courcelles
Régisseur : Maxime Roger
 
Chargée de Production : Agathe Jolivet
Al Andalus Théâtre
          Rue d'Amphoux              
       (Place Pie, angle rue Rue Thiers)  
   
   à 18H15     
du 4 au 26 juillet 2015, relâche les 8, 15, 20

 Réservation : 06 69 72 00 55

 

Production : Randa Records. Coréalisation : Théâtre Al Andalus association loi 1901
Reg’Arts - Bruno Fougniès

 

"Une seule clef peut ouvrir toutes les portes" "Sous une tente berbère, un conteur mystérieux, une guitare mystique et Gaïa. Sous cette tente, le temps se repose et Gaïa se souvient. On voyage à travers Mouima, sa grand-mère, qui lui parle de ses amours et des religions. Avec Mouima, on apprend la vie mais aussi que dans le panier du petit chaperon rouge, il y a de la harissa..".

 

 

 

Le minuscule Théâtre Al Andalus contient en son fond un décor faits de tissus pliès et de petites lumières, pour évoquer une tente berbère. Une jeune femme évoque son enfance, à la manière d'un conte. Une enfance à Lyon, avec une grand mère arabe. La petite fille est habituée à ce qu'on lui lise des histoires le soir, sa grand mère transforme les contes classiques pour enfant Français en les arabisant. Sa mère lui donne un surnom qui ne lui convient pas, est emmenée au hammam tout enfant et n'aime pas ça. Notre conteuse imite la voix de sa grand-mère, à la manière de notre Elie Kakou disparu. Les différents épisodes de sa vie sont jouées comme des sketches, entrecoupés de chants. Un conteur blond aux cheveux relevés, prince des steppes, intervient. Il incarne aussi, l'ancien amant français jamais retrouvé, de sa grand mère, ensuite marié selon la coutume, à quelqu'un de son origine à qui on la destinait. La petite fille à les mêmes goûts que ses camarade. Lorsqu'elle réclame pour son anniversaire une croix chrétienne, ça semble louche pour sa famille. On lui offrira un bracelet fait de toutes les croix qui existent, afin qu'elle ne puisse s'attirer le mauvais oeil, qu'on lui reproche de trahir le dieu de ses ancêtres. Un récit traditionnel parle d'une clef qui autrefois ouvrait toute les portes de toute les maisons, celles des palestiniens, et celles de ceux aussi qui avaient une autre religion (je crois), chacun pouvait aller dans la maison de l'autre, sans heurts ni problèmes. La jeune femme et auteur de la pièce est chaleureusement applaudie ce soir là, elle en est très émue.

 Samedi 18 juillet 2015