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cirque, théâtre, magie, à partir de 7 ans
CloC
de Jérome Helfenstein et Maxime Delforges
 
Compagnie 32 novembre
 
Conception, mise en scène, décor, interprétation :  Jérôme Helfenstein, Maxime Delforges
 
Machinerie : Didier Innocente
 
Création lumière : Claire Villard
 
Création sonore : Marc Arrigoni
Composition musique classique (piano) : Julien Kievitch

Costumes : Olivia Ledoux, Lison Frantz

Regard extérieur : Fabien Palin

Diffusion, production : Genevieve Clavelin

 
Festival Villeneuve en Scène
plaine de l'Abbaye
à 11H
du 7 au 21 juillet 2016,
relâche le 15

Durée : 55mm

Réservation : 04 32 75 15 95

 

Coproduction : Bonlieu Scéne Nationale d'Annecy,  Les Subsistances (Lyon).  Avec le soutien : Conseil Départemental de  Haute-Savoie, Théâtre Renoir (74), 2cole de cirque du Parmelan (74), Ville de Chamonix, espace culturel Amphibia, Théâtre St jean. Et le soutien de : DRAC Rhône-Alpes, Ville d'Annecy, Conseil régional Rhône-Alpes,  Assemblée des  Pays de Savoie dans le cadre du dispositif "Belvédère des Alpes".  Coréalisation : Festival Villeneuve en Scène

 

"Prisonniers d’un quotidien routinier, deux individus s’évadent dans un espace surréaliste où le temps semble suspendu. Ils lévitent, le sable s'effrite, l'horloge s'effondre et la gravité n'a plus de prise. Onirique, absurde et poétique, à la croisée du nouveau cirque et de la magie nouvelle, CloC est un spectacle visuel qui nous fait toucher le temps particulier de l'illusion".

CloC relève d'un travail d'orfèvre et sonne juste", La Stradda. CloC cultive l'absurde et le rétro tout en finesse" La Terrasse. Des illusionnistes surréalistes qui font voyager l'imagination, Culture box"

 

 

 

CloC est un spectacle burlesque, sans paroles, fait de scénettes poétiques. La matière sonore très travaillée; composée heureusement et harmonieusement, dissonantes par moment, avec bonheur, conforte et cadre son univers : bruits du vent, de la pluie, de l'orage, de machinerie en fonction, sonates au piano, rock planant. Le décor dépouillé, moderne, est fait de panneaux noirs, qui tiennent tout droit au sol sans assises ou bien sont à l'horizontale, joliment éclairé pour évoquer l'aube, le soir, une porte fermée, des murs à contourner, et d'un canapé en cartons découpés tel un accordéon, comme meuble modulable à l'envie. Des objet surannés réchauffent l'atmosphère pour y insuffler de la vie : un vieil poste de radio, une lampe à abat jour en tissus, un grand parapluie rouge.
Au commencement de l'histoire, un homme pressé en costume gris, mallette à la main, traverse un espace restreint et semble t-il très long, une rue ou un escalator, suivi d'un autre, ainsi de suite, à la même cadence. Maintenant une chaise cassée est portée par l'un, et celui ci se trouve nez à nez avec son double. De la rencontre, né le changement de scène.
Un canapé magique en cartons découpés, qui le transforme de deux places à un nombre incalculable de places, est l'occasion, sous forme de théâtre gestuel, d'aborder la thématique du partage, des échanges entre des d'individus qui se trouvent dans un même espace, une salle d'attente par exemple, et le caractère combatif ou sociable de l'être humain.
Dans ce monde les objet prennent vies ou le paraissent. Un parapluie ouvert se balance au gré du vent, et fermé il se trémousse, attaché par sa canne, prêt à s'envoler. D'une caisse en carton à fenêtres percées, d'où est remisé en kit de plusieurs morceaux un homme sur scène la minute d'avant, tel un mannequin, s'extrait partiellement l'humain redevenu doué de vie, avant de retourner à sa condition de marionnette désarticulée, manipulée par son double, être si semblable. Une porte ouverte, dans le monde de l'horreur racontée sous forme de fable et d'allégorie sur la condition humaine, et du conte pour donner illusion et espoir. Des balles de ping-pong se collent au sol dans un bel arrondi, un homme tournoie sur lui même comme une horloge, un poste de radio qui prends feu sert d'allumette, puis on entends le feu crépiter à l'intérieur une fois éteint... Quand la magie s'en mêle, on glisse du réel vers l'irréel.
 
La pièce est  un morceau aboutit d'initiation à la poésie de type "Ceci n'est pas une pipe" de Magritte. Beaucoup de qualité technique et esthétique se déploient dans se spectacle gestuel, original, moderne dans sa forme, surannées dans l'univers décrit

Sous un chapiteau de cirque, dans une pinède aux cigales de Villeneuve en scène sous le soleil et le vent léger, est nichée une scène de théâtre où se joue cette pièce onirique aux métaphores de la vie et des rêves, qui même noirs se transforment en matières de possibles et d'humour. Teintée de Lynch, il y a du Magritte et du Tati dans cette figure poétique, basés sur le mime, la magie, les trucages, la chorégraphie, les techniques de jonglage, issue des arts du cirque et du théâtre.

 
Samedi 16 juillet 2016

 

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