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Five
de Laura Arend
 Laboration Art compagny
 
 

Interpretes : Laura Arend, Eli Cohen, Nitsan margaliot, Lola Mino, Marija Slavec

Manager : Audrey Chazelle

 
1 bis rue St Catherine
 
20H30
du 7 au 30  juillet 2017
relâche les 11, 18, 25
 
Durée : 50mm
Réservation : 04 90 86 01 27

 

Notre compagnie de danse contemporaine conjugue danse et voyage. Les membres de l'équipe, voyageurs dans l'âme, soutiennent des projets aux accents d'ailleurs qui s'inscrivent dans un esprit d'échanges et de collaboration Five est soutenu par art danse CDC Dijon Bourgogne, OCC Gouvy de Freyming-Merlebach, Drac Grand Est Region Grand Est, Spédicam, services culturels de l'ambassade d'Israel  en France.

 

 

   

"Five revient sur les 5 dernières années de la chorégraphe passées en Israél et explore la symbolique de ce chiffre dans ses résonances culturelles et universelles. "Nous nous invitons à un voyage entre le point le plus bas de la terre : la terre morte et les marchés folkloriques. Entre le bleu luisant de la méditerranée et l'agitation des vies à mille à l'heure. Un périple dans le respect de toutes les cultures où s'expriment nos coeurs et nos corps" (Laura Arend chorégraphe). 4 danseurs de la Batsheva, Vertigo et Kibbutz  Dance Compagny rejoignent Laura pour cette création".

 

 

 

 

Magistralement les danseurs donnent vie à une histoire sans paroles, la mènent de son déroulement à son achèvement, avec un remarquable dynamisme, engagement et fraîcheur. Ils nous embarquant, entre la danse et le théâtre, dans un univers fraternel chaleureux mais aussi, jeune, testant ses limites, avec une musique, au départ électro, puis avec des chansons anglo saxonne évoquant la liberté, la beauté des voyages et de l'instant présent.

Le début évoque "Face à la mer" de Radhouane El Meddeb, joué dans le In. Ici des personnages en blanc font des gestes au ralenti, comme s'ils voulaient s'échapper du groupe tel des vers de terre. Un à un ils se détachent, jambes, bras, torses, cous pliés, dans un sens et dans l'autre. Ils deviennent individuel, mais membre du même groupe, ils dansent en contorsion, chacun différemment ou à plusieurs. Puis ils se réunissent comme lors d'un  match, d'une répétition, l'homme du groupe est alors celui devant qui on se mesure. Au fil du spectacle ils font diverses choses, avec la danse comme expression, même pour une pause. Ils enfilent et désenfilent des chaussettes hautes, chaussent ou déchaussent des baskets rouge, vert, jaune, s'assoient dans le public, mangent des cacahouètes, nous en offrent, se les donnent, se les lancent finalement.. Puis ils reviennent sur la "piste" de danse, la scène, lancent des cacahouètes à leurs collègues, chacun à son tour. Une jeune fille intéressée apprends à les attraper directement dans la bouche.
Dans une grande liberté ils inventent d'autres façons de raconter avec leur corps. Jusqu'aux moments de coups de feux (en Israël on suppose) ou alignées semblablement pour un interrogatoires, ils attendent, sursautent, en danses assisses.

Ces mouvements chorégraphiques divers illustrent ce qu'on sait de la vie en Israël, où les gens ont dû vivre à tous prix, l'ont fait avec une soif de vie dense et festive, animés par la jeunesse et l'enthousiasme, tout en vivant les drames des situations extérieures touchant la vie au quotidien. Five à exprimé cela, nous faisant entrer dans un quotidien de vie particulier, par des gens inconnus de nous, si semblables. Félicitations. Pour ce moment agréable, surprenant et enrichissant.

dimanche 31 juillet 017