- Un chapiteau rond, de bois rouge aux figures peintes
à ciel ouvert dans un champs,la Plaine de l'Abbaye, un luminaires de fil de fer et de
petites lumière, c'est le charmant
décor d'Yvan
le Terrible. Une ritournelle à l'accordéons des pays du Caucase, pour entrée en matière, qui revient au cours de l'histoire. De grandes
marionnettes qui viennent d'entrér, tournoient
virevoltent, en habit amples à trois têtes masquées,
dont l'un est porteur des deux autres. Au fond de la scène, un Tzar en miniature habillée
en
bleu turquoise. De très beaux chants
aux accents Slaves et un
tourbillonnements de personnages en habits d'époques, marionnettes et animaux géants,
avec pour cadre dans le lointain,
les arbres qui bordent le champ et le ciel bleu
marine. La magie du théâtre en plein air nous transporte,
bulle hors du temps, ailleurs, à une autre époque, le temps d'un
spectacle.
- Du théâtre musical avec des marionnettes étrangères de
conte, rattaché au présent par l'incarnation d'un réalisateur de film,
qui doit réaliser un documentaire sur le Tsar sanguinaire, selon une
commande de Staline afin de minimiser ses pratiques de dictateur.
- L'histoire est menée, mêlées de chants, de moments drôles de pur
théâtre. Mais n'est il pas un moment trop dur que d'insister sur les
pratiques de la police secrète, passage à tabac et viol, sous le faux
motif d'avoir avoué sous la torture porter un nom qui
n'est pas le sien, malgré la connaissance de la véracité de son nom par
les violeurs criminels, afin de donner la possibilité d'un futur
assassinat. La femme qui fait cet objet, est espionne, fait l'objet des
mensonges d'une
femme homosexuelle, espionne aussi, mis à dessein par les
initiateurs sur son chemin dans un train, dont elle en est tombée amoureuse et à qui elle s'est confié.
Il est dommage
d'avoir suivi l'idée (ndl :supposément de clochards consultés) pour la
mise en scène sur ces sujets
plombant l'histoire, très regardable
sinon, dans cette mise en scène à distance par des marionnettes, chants et
costumes. Ceci dans une belle lumière et des effets de neige et de
brouillard, qui créent une atmosphère, un dépaysement. L'espionne "punie"
par ses "patrons" de la police secrète, est une occasion
pourtant de parler de nos renseignements, qui n'ont pas beaucoup changer
leurs pratiques, pourrissent jusqu'à enlever la vie de parfaits
innocents.