En plein air, sur l'herbe, sous une tente de cirque ressemblant à un igloo, blanche et ronde avec un mat court. Des tiges de bois flotté sculpté sont au sol sur un îlot de sable, un écran au fond, qui deviendra la mer. un homme raconte une histoire d'exil, un conte, pour commencer. Une compagnie foraine n'avait pas de papiers pour les oiseaux qu'elle transportait et qui faisaient parti de leur numéros de cirque. Le propriétaire a ouvert les cages et a laissé s'envoler les oiseaux pour passer la frontière (pendant une période de guerre, raison de leur exil). Un peu plus loin, le propriétaire des oiseaux a sifflé, et les oiseaux sont revenus dans leurs cages.

L'homme fait un parallèle entre ce conte et la situation d'aujourd'hui. pour parler de son propre exil et celui des migrants qui veulent aller ailleurs que chez eux dans le monde, pour des humains qui ne sont pas des oiseaux.

Des images vidéos montrent des naufrages figurées, un écran représente une plage ou est échoué un enfant marionnette, heureusement recueilli par des autochtones qui s'en occupent.

 

Ce spectacle parle de la solidarité nécessaire quand la liberté des droits de l'homme est mise en cause.

Un beau et impression numéro fait juste de patience et d'équilibre est réalisé devant nous à l'aide de branches d'arbres très longues, qui assemblées une à une sans colle ni même liens, devient la coque d'une caravelle, qui peut transporter beaucoup de gens, pour tenter de traverser les eaux. Immense et fragile assemblage qui peut être réduit à néant à tout moment.

juillet 2019