- Alors qu'on en entre dans la salle, autour d'une table
sur scène des gens s'asseyent, des enfants aussi ont pris place,.Parmi eux
des marionnettes en pieds, dont celle d'une dame âgée. Une colonne de faux livres assemblés, dangereusement haute dans un coin, dans
le brouhaha enregistré de personnes qui parlent et s'installent avant une
conférence. les tonalités qqui prédominent sont rouges et blanches.
- Une jeune femme arrive portant une autre colonne de
(vrais) livres, elle marche lentement, les lumières de la salle baisse, le
spectacle commence.
- Sa voix est basse, lente, ses propos, vastes,
expliquent par un large détour le sujet principal d'une réflexion mise en
lumière. Ainsi que des faits de sa vie et du monde en général. Une
pénombre éclaire partiellement l'endroit, encombré, où elle se trouve.
De la lumière arrive d'en haut. Un lieu comme à l'abri,.dans les
coulisses avant l'exposition publique de l'événement qui
réunit ces gens : sa présence.
- Hannah Arendt, philosophe, écrivaine, a vécu la
déportation, elle est l'invité. Des jeunes filles lui posent des
questions et elle y répond. Nous sommes dans un autre espace temps.
Elle est à droite de la scène, la jeune fille à gauche, qui laissera sa
place à la suivante, dans un presque face à face. Après des questions
générale sur sa théorie, sur le fait de penser, des questions arrivent sur
sa déportation, la place des femmes à son époque, ce qu'elle pense de
l'époque actuelle, et d'autres faits précis.
-
- Ces questions sont posées à une dame âgée. Celle-ci se
remémore sa jeunesse et redevient jeune, interprétée par la comédienne
qui endosse les deux rôles, matérialisé par une jeune fille qui vient
s'asseoir prés d'elle-même, dont elle approche son visage du sien, les
deux visages paraissent presque
identiques. Hannah Arendt révèle d'autres aspects de sa
personnalité, monte sur une table pour y danser au cours des
péripéties qqu'elle raconte sur sa vie et le cheminement de ses réflexions.
- J'ai beaucoup
aimé ce spectacle, pour autant j'ai écris sur lui trop tard, je ne
connaissait cette personne que de nom, je n'ai pas bien compris ou j'ai
oublié, l'essence de sa réflexion, et ma mémoire a oublié des épisodes
plus concrets de sa vie, son mariage, sa façon d'échapper
aux nazis..
- Le récit de sa vie est aussi bien sur le témoignage
d'une époque et elle parle des avancée sociale qu'elle a
vue arriver, du temps de travail raccourci permettant aux êtres humains
d'obtenir un jour de congé dans la semaine, de ce qui faisait que certains
échappaient aux allemands pendant la guerre faite par Hitler aux Français.
Un coup de chance, le destin, pas grand chose, à cette époque, pour
basculer de l'autre coté, partager le sort de milliers de déportés.
Elle se remémore la façon dont ils ont vécus le commencement de la
déportation, croyant au début qu'ils étaient déportés pour aller
travailler, car rien n'était dit par personne. Jusqu'à ce que soit découvert à quoi servaient les cheminées des camps de travail... Cette ignorance,
faute d'avoir pu être suffisamment critique, enquêter, à permis l'horreur de se
déployer.
- Dommage de n'avoir pris de photos pendant le spectacle,
(tétanisé par le In obsédé d'empêcher qu'on en prennent), le coté conférence
publique de certains assis parmi les interprètes pourtant instaurait un climat tolérant. A la fin les
spectateurs installés à gauche sur la scène, ont salués avant de partir,
les comédiens. Etaient bien des spectateurs lambdas a qui on avait
demandé de s'installer là, avec une posture particulière ? I Ils lisaient
le flyers du spectacle, feuilletaient leurs prospectus. Puis quand la
pièce a commencée, ils ont accentués une posture fixe, se tenant en
arrière, comme des gens se faisant bronzer sur un transat, c'est à dire
passif à l'histoire se jouant devant eux, "au spectacle", buvard de
ce qui est représenté, comme les spectateurs d'un film où on n'a pas à
intervenir, immobiles et penchés comme dans un tableau d'Edward Hopper;
Le sujet principal de la théorie de la philosophe Hannah Arendt, portait sur le fait de "penser" "par
soi même". Je
pense avoir gardé le souvenir des événements, plus que du fait de discourir
sur la pensée. Le fait de penser, nécessaire pourtant, qui entraîne la réflexion indispensable au libre arbitre.
Avoir un avis et le défendre, parce qu'on a réfléchi et débattu
sur le sujet. Ou penser, comme laisser vagabonder son esprit
à partir d'une idée, d'une chose regardée, laissant ouverte les
possibilités poétiques d'associations imaginées. La créativité,
l'invention originale, inusitée, nouvelle et ingénieuse, venant de la
pensée.