Interprètes : Maryem Dogui , Esther Trusendi, Jérémie Polin, Omar Cretella

Lumières : Anthony Valentin

Vidéo : Claudio Cavallary

 

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Théâtre Golovine

1 Bis rue Sainte Catherine

(pass free-49 places en ce moment)

 

21H45

du 7 au 29 juillet 2021

relâche le lundi

 

Durée : 52 mm

 

Réservations/ Informations :

04 90 86 01 27

ou Festival Off

Un spectacle de danse contemporaine allié aux influences de  la danse Guadeloupénne Gwako et Hip Hop, avec des technologie vidéo qui interviennent au cours de cette parenthèse gestuelle sur le thème de la confrontation entre deux mondes, mais surtout entre des individualités qui doivent cohabiter ensemble (le fait de toute vie sociale). La vidéo est utilisée judicieusement afin d'ouvrir de nouvelles portes, d'autres horizons dans le propos. Les danseurs y sont démultipliés, leurs copies peuvent intervenir individuellement, ou bien la personne réelle arrivant efface la copie sur l'écran-tissus fin où sont projetées ces images hologrammes. Terre aride craquelée, ombres noires ou blanches des danseurs, feuillage d'arbres, constellations, atomisation des profils, font un autre décor, avec une musique qui suit ces changements. La musique, peut être, élément principal de cette création, qui guide son sujet. Bruits d'animaux dans la nuit, dans une jungle bruissante au début, sur fond sidéral de la terre, se transforme et se module, en y intégrant peu à peu des bruits issus de la ville. Qui au cours de l'histoire prennent le pas sur les sons de la nature cris d'animaux, de cochons, perroquet du début. L'ambiance devient dancefloor newyorkais sur la scène, la danse métissée déchaînée. Au coeur de ce métissage de différentes influences de styles de danse, une musique issue de la terre, de la nature, reprendra par moment sa place, en ayant muée, agrégée d'autres rythmes

 

 

-ce témoignage critique émane d'un ressenti et d'une compréhension personnelle, en tant que spectateur du spectacle qu'il va voir, pas forcément donc en adéquation avec ce qu'a voulu exprimer l'auteur-

mercredi 28 juillet 2021

"Masonn (Murs) explore le thème de l’altérité mettant en lumière ce qui, dans la mécanique d’un système mondialisé, nous coupe de notre humanité. L'autre-miroir, l'autre monstrueux. Débusquer les illusions. Max Diakok a voulu mettre en valeur la façon dont la relation entre des singularités devient un objet de malentendus. Le dispositif vidéo-scénographique renforce ces diverses illusions. Dans une écriture contemporaine, les gestuelles s'entrecroisent empruntant au Gwoka et au Hip hop."

La Cie Boukousou développe une danse contemporaine tirant ses racines de l’univers du Gwoka guadeloupéen. Le rapport à la terre y a une grande importance, où l’énergie physique dialogue avec l’énergie intérieure, tissant des liens avec les mémoires

Partenaires : CCN Créteil, CDCN Cayenne, Le Moustier Thorigny, Le Nouveau gare au Théâtre Vitry, La Chaufferie St Denis, CND Pantin, Raviv, Théâtre Golovine. Ministères de la Culture, des Outre-mer (FEAC), SPEDIDAM, ANCT, FME, Ville de St Denis.