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Adaptation : Cyril Brisse
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16H20 Durée : 1H35 Réservation : 04 90 8630 37 |
Les Algériens de souche arrivés en France quand ils étaient
petits, parlent de l'Algérie comme leur pays d'origine où ils vivaient
enfant ("à l'époque ou on croit que l'enfance est éternelle"), c'est
le pays où ils veulent être enterrés, pour leur ultime retour au pays.
Parce que, si les plus lointains de leur souvenir se trouvent là bas,
certains qui ont toujours vécus en France depuis leur adolescence et
qui n'ont plus de famille là bas, hésitent à y aller pour des
vacances, pour seulement revoir le pays ("Je connais plus personne là
bas, il faudrait que j'aille à l'hôtel dans mon pays ?!")
Il fallait porter cette histoire, ce roman, le transposer pour le
théâtre, est le chois s'est porté sur cette forme de conférence; avec
deux films, l'un joué par des comédiens, l'autre, extraits
d'interviews. Il fallait trouver quelqu'un pour jouer la conférencière
qui raconte, et présente les films ou des personnes parlent comme pris
sur le vif d'une interview de leurs souvenirs, de ce que leurs
disaient leurs parents, de leurs vécus en France, leur arrivées, le
travail, le logement qu'ils ont pu obtenir,l a façon dont leurs
parents étaient traitées de manière effectives et leurs remerciements
systématiques pourtant, leur propres relations à l'Algérie, leurs
découvertes du Pays pour ceux d'entre eux qui n'y étaient jamais
retournés, pour les parents, leurs souvenirs, leurs espoirs de
l"époque, la façon dont ils voyaient le fait de vivre en France...
C'est une jeune femme blonde qui est la conférencière, avec un micro
amplificateur prés de la joue. Elle n'a pas l'air Algérienne au
premier abord, parle sans accent, avec une parfaite diction (c'est
bien une comédienne, dans cette pièce où alterne vérité et jeu
d'acteur pour raconter), mais doit l'être à y bien regarder, au vue de
de son implication, et son bonheur de nous avoir transmis au mieux ce
récit, à la fin de la représentation.
(...)
juillet 2022
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Pitch :
"Roman éponyme publié par Flammarion (2017) - Prix Goncourt des lycéens Partir des collines de Kabylie dans les années 50. Traverser les violences et les espoirs de la naissance de l’indépendance de l’Algérie. Suivre une famille forcée à l’exil. L'arrivée dans un autre pays, des camps de réfugiés aux cités HLM des banlieues. Et mêler nos deux histoires, celle de l’Algérie et celle de la France des années 70. Se retrouver aujourd’hui dans une société française traversée par les questions identitaires où tout semble nous renvoyer à nos origines. L'Art de perdre, c’est près d’un siècle d’une histoire intime et contradictoire entre ces deux pays que nous traversons. L'adaptation théâtrale de ce texte d'Alice Zeniter s’est dévoilée à la découverte du film documentaire de Franck Renaud, Makach Mouchkil nos identités, dont le thème des origines et de la transmission se perçoit comme un écho au roman. Une évidence s’impose alors et nous décidons de travailler une forme hybride, qui croise théâtre et film, fiction et documentaire. Un écriture scénique qui permet l'irruption du réel, la multiplicité des points de vue, et de mettre en lien le roman, l'histoire d'une famille algérienne sur trois générations, avec le territoire d'immigration qu'est la région Hauts-de-France". |
Coproductions et Soutiens :
Création cofinancée par Pictanovo - Fonds Emergence Co productions : Le Bateau-Feu - Scène Nationale de Dunkerque, Théâtre de l’Aventure (Hem), Espace Culturel La Ferme Dupuich (Mazingarbe), Ose Arts ! (Carvin), La Verrière (Lille), Espace Ronny Coutteure (Grenay) Soutiens : Conseil Régional Hauts-de-France, DRAC Hauts-de-France au titre de l’aide à la création, ADAMI, Département Pas-de-Calais, CAHC, SPEDIDAM, Ville de Carvin
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