- On passe un bon moment dans cette pièce à la forme
classique très inspirée par Feydau. Les
rebondissements créent un suspense où le rire est au au
rendez-vous. Le patron de Publipresse, un homme petit et
très actif, nous fait penser à un certain président (bien
que ce directeur soit finalement sympathique malgré son
emploi).
Ca fonctionne, malgré le coté
classique, un peu ancien - l'acteur manqué amoureux d'opéra
devenu comptable, les rapports qui restent paternel entre
employés et patron, malgré une volonté de nous montrer que
seule la rentabilité est recherchée- , nous sommes bien en
2008, les écrans d'ordinateurs sont plats et des
allusions placent la pièce au présent. La pièce à un coté
légèrement trop lisse, néanmoins les personnages se révèlent
plus complexes qu'ils n'y parait, et s'incarnent dans une
personnalité qui se révèle au fil de l'histoire. Le bonheur à
tout prix et cette façon de vouloir voir quoi qu'il arrive les
choses du bon coté. Un épisode qu'on oublie pas- et une notion positive agréable finalement inattendu de nos jours.
vendredi 18 juillet 2008
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