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Théâtre
En suivant les
pointillés...
- Création et écriture :
- Aude Drossaert
- Compagnie du Chien qui
Tousse/A Tout Prix Asbl
- w.chienquitousse.be
- Bruxelles
- Jeu et création :
Abdeslam Hadj
Oujennaou et Yann-Gaël
Monfort
- Conception des éclairages :
Mathieu Houart
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- Du 7 juillet au 27 Juillet
2008 -relâche
le 21-
- 14h10.
La
Manufacture :
2, rue des
écoles
- w.lamanufacture.org
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- Durée :
1H05-Réservation
:
04 90 85 12 71
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| Par la seule force du jeu
des deux comédiens et de deux chaises, ce spectacle nous raconte,
avec un humour décalé, la rencontre improbable de deux hommes
issus de deux cultures différentes, avec comme seul dénominateur
commun celui de faire un voyage exotique avec la personne de ses
rêves… |
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Les deux comédiens forment un duo comique où le
bruitage à une grande importance. Ils sont si réels qu'on s'attends à être en présence d'un
dromadaires barrissant, prés d'un puit dans le désert. Les
fréquents changements de positions dans l'espace servent les
changements du récit qui parait être une suite de scènes de vies
dans la trame du spectacle : les deux gagnants d'un jeu-concours
d'une marque de petit pois se croisent dans la rue quelques
années après et se remémorent leur voyage. Les deux hommes
n'avait pas grand chose à voir ensemble et ne savent trop quoi se
dire malgrés l'apparente cordialité de leurs retrouvailles.
- Le vrai sujet de la pièce est peut être de parler, d'un jeune homme d'origine arabe dans un pays où il est minoritaire. Le personnage qu'il joue est celui de ses pères ou plutôt grands pères aujourd'hui, enfin de cette période pas si lointaine où des hommes (algériens le plus souvent), devenus âgés après avoir travaillés des années pour la France qui les avaient appelés en 1960 pour exécuter les travaux de reconstruction dont le pays avait besoin mais pourtant mal logés, mal payés, pas considérés, que les blancs tutoient (encore aujourd'hui parfois) sans les connaître, sans qu'ils soient jeunes. Ainsi le jeune homme qu'on imagine bien âgé par sa posture et les mots qui nous rappellent des images déjà aperçues, se lève un peu courbé de sa chaise et timidement lève le doigt pour demander "un p'iti café siouplait Méssieu", souriant et répétant sa requête car on ne le sert pas, comptant si peu, comme tout les gens qui ont peu d'argent même s'ils sont bons clients car ils ne sont pas considérés, sans la condition sociale qui autorise un respect pour le plus grand nombre un peu plus nanti que l'autre en face de manière honnête ou non.
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jeudi 24 juillet 2008
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Festival d'Avignon -IN-
Erase X
- Les 23, 25, 26 juillet au 27 Juillet 2008
- 17h.
Salle Benoît 12 :
12, rue des Teinturiers
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- Durée :
2H30-
- Un peu une arnaque. Snob. Dans la salle - immense salle
Benoît 12- le public est très différent de celui du off où
les gens sont beaucoup plus "concernés". Ici des personnes ne
savent pas ce qu'ils vont voir : "qu'est ce qu'on va voir ?''
.
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- "C'est un peu du Béjart" bredouille la danseuse en pleine
répétition -cela y ressemble-, alors que le spectacle à
commencé.
- Elle est très souple, ses gestes sont amples, sa tenue
confortable -un pantalon léger large bleu marine, un t-shirt
blanc-, assez petite, ses cheveux bruns mi long vaporeux
accompagne sa danse virevoltante. Les mouvements, dignes de
la souplesse d'un chat, semblent facile, c'est joli et
agréable à regarder. La jeune femme se déplace en exécutant
des pas et des mouvements de danse, se plie, se déplie, balai
le sol de sa présence, s'y frotte, répète des mêmes gestes
plusieurs fois.
- Plusieurs fois reviendra un extrait de musique du film
"Jules et Jim" avec Jeanne Moreau, la danseuse en t-shirt mime
des extraits et chantonne en même temps des passages. Son
jeu, sa danse se font parodie de Jeanne Moreau
demandant à Jim "s'il aime ses jambes et le reste...". Le
refrain, les paroles reviennent plusieurs fois. La danse sera
sensiblement la même, avec des variations qui paraissent nées
de l'envie du moment.
A la deuxième partie les choses se
font plus commerciales, un écran vidéo, des images noir et blanc
de champ de neige (celles ci sont agréables, mais d'autres
montrent le bitume la nuit où une femme est étendue) au milieu
desquelles se trouve sur certaines images une jeune femme de même
silhouette que celle qui danse.
samedi 26 Juillet 2008
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