- Théâtre
(tout public, à partir de 12 ans)
- Mirad, un garçon de Bosnie
d'Ad
de Bont
Cie :
La nuit venue
Mise en
Scène :
Gil Lefeuvre
Avec : Crystal
Shepherd-Cross, Emma Trarieux, Anthony Le Foll, Olivier Galinou
Lumières :
Bruno Gautron
Traduction de la pièce d'Ad de Bont :
Jan Simoen
- Diffusion et communication :
Claire Cassignard
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Du 8 au 31 juillet 2009
15H30
Théâtre Des Lucioles
10 rue Rempart St Lazare
Durée : 1H10
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Réservation
:
04 90 14 05 51
p193 programme papier AFC
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Editeur
et agent théâtral du texte de
la pièce :
L'Arche
"Mirad est
l'histoire universelle d'une famille victime de la
tragédie de la guerre. une guerre civile fratricide.
Plus que les décisions politique ce sont leurs
résonances humaines qui intéressent la compagnie dans
cette pièce nourrie des témoignages d'Amnesty
International."
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Préambule :
En
référence aux Rencontres du Théâtre des Idées, samedi 18 juillet 2009
: "Quelle
politique de la frontière ?".
"A l'heure où les
brutalités policières se généralisent,
où des policiers frappent des sans papiers dans les rues, tuent
quasiment légalement, où les gardes à vues sont
multipliées, où la peur de l'autre
engendre la violence. Où un enfant doit voir sa vie
sans ses parents puisque le regroupement familial n'est plus légal.
A l'heure où la révolte qui crée du
changement est nécessaire". (extraits en
substance des entretiens) : il est certainement utile de voir cette
pièce. Afin d'essayer de comprendre par le prisme du
théâtre, la vie dans un pays en guerre,
où fuir à temps est une solution pour survivre.
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Critique de Mirad, un
garçon de Bosnie :
- Cette pièce rigoureuse et engagée montre des
gens qui parlent une autre langue que nous et dont les mots une
fois traduit (début de la pièce) expriment
le même type de sentiments que nous pourrions avoir.
- La comédienne incarnant la tante de Mirad est
particulièrement formidable dans l'interprétation de son
personnage. Femme réfugiée, ou plutôt
exilée avec son mari , qui s'excuse sans arrêt, pour ne
pas déranger, se faire accepter, aimer aussi, car il est
difficile de vivre sans sa famille, ses amis, entouré de
froideur, de silence et de
rejet.
- Une
chose essentielle est dite par un des personnages :
"la guerre civile se
prépare 10 ans à l'avance, afin que des
personnes
qui s'entendaient très bien ensemble,
s'entretuent ensuite -conditionnées
par des médias qui pour stigmatiser une ethnie annoncent que des atrocités
ont été commises par l'autre, mentant délibérément". "Un
travail de longue haleine pour préparer de la haine
de l'être humain".
- Ce qui est raconté l'est d'une
voix égale, rapide, qui ne s'appesantit pas, d'une
façon digne à peu prés supportable pour les
spectateurs. Une manière aussi peut-être,
d'évoquer une possibilité de résilience
pour ces personnes, qui
ont subis les horreurs de la guerre, celles de toutes les guerres (camps,
viols, tortures) comme au Kosovo et à notre époque,
et qui vivent ensuite ses post traumatismes, et l'exil qui en est un autre.
- La fin de la pièce va dans le
sens de garder un espoir de vie, après, malgré
tout. Ce qui allège pour le public la mémoire de ce
récit, qui apprends beaucoup de chose véritable sur
l'essence de ce qui ce passe, de la manipulation
dont on fait l'objet.
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dimanche 20 juillet 2009
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