festival2011

Théâtre En Mots critiques de théâtre et des arts de la scène

 
Théâtre
de William Gibson
Adaptation Jean-Loup Dabadie
 
Mise en scène : Gilles Garlet
Scénographe : Philippe Laurent
 
Avec : Gilles Garlet, Iréne Rivière
 
Régisseur : Gwendoline Garlet

Diffusion : Corinne Sarrasin
Administration : Jonas Décrenisse

 
du 8 au 31 juillet 2011
(relâche le 20 juillet)
22H45
44 Rue Thiers   04 90 16 94 31
Durée : 1H10
 
 

Compagnie Annabé : Etre raconteurs d’histoires, faire vivre ces personnages inoubliables, offrir la à création l’exigence et le grain de folie dont elle a besoin

 

 

Elle est danseuse, épingle ses photos souvenirs aux visages flous. Il est avocat et charmeur.  Il compte les flaques de silence qu’il enjambe. Deux êtres qui se rencontrent et se cognent l’un l’autre. Instant magique mais  fragile.  Une comédie entre humour et émotion, un dialogue signé Jean Loup Dabadie.

 

 
La pièce fait découvrir ce texte, daté, malgré l'intégration d'événements d'actualités, dont le thème central reste éternel. Un homme à aimé, "du verbe aimer" dit-il, et divorce -à ses torts- pour causes de manipulations mentales. Il vit une nouvelle histoire avec une femme, avec qui "seul le verbe aider" est en jeu. Cet homme à besoin de croire pouvoir l'aider. Pour qu'elle l'aime. Mais aussi pour s'en vanter auprès de son ex femme qu'il aime toujours. Pour la rendre jalouse, et avec espoir de revivre avec elle,  il lui raconte tout ce qu'il fait -de bien- pour sa nouvelle femme, malade. Cette dernière l'aime, mais ressent le masque de cet amour chez son partenaire et  finira par le quitter, après avoir souffert d'attitudes qui découlent de non véritables sentiments, et de la personnalité de cet homme dans l'erreur.
Les comédiens, dont l'acteur à un faux airs d'Yves Montand, aux couleurs associatives pourtant, savent transmettre des moments de complicité qui ressemblent à l'amour vrai, et ceux où l'un ment à l'autre.

Dimanche 10 juillet 2011