Mise en scène :  Rémi Pedevilla

 

Avec : Céline Defaÿ

Créateur lumières : Carl Simonetti

Un joli spectacle, 100 % sans vulgarité, intelligent, poétique, au mignon décor de bois, rouge, gris, orange. Un panneau bleu nuit éclairé par l'arrière apparaît comme un vitrail. Une cabane grise et orangé à une fenêtre qui plus tard montrera les ombres chinoises rouge d'une femme à chignon et d'un enfant. En ce début de pièce on entends des bruits de grêlons au bruit croissant, et une musique énigmatique de film sans parole. Une femme derrière le panneau bleu nuit s'élève dans les airs, puis en redescends, suspendue à un minuscule ventilateur. C'est une bonne entrée en matière, et la pluie s'arrête. Le spectacle va commencer.

Dans cette pièce, une fleur orangé, un tournesol arrosé, grandit de plaisir (elle s'allongera exagérément sous les gouttes du petit arrosoir jaune). Un petit train, dont les rails font le tour de la petite maison, contient bien des surprises. Jouant avec les cheminées de la locomotive, une femme clown à chapeau et au visage blanchit, découvre que ces boites font un curieux bruit quand on les ouvrent. L'une particulièrement, vagit comme si un bébé était à l'intérieur. Il faut alors trouver le moyen de calmer cette petite boite étrange, en essayant de lui donner à manger par exemple... L'endormir avec une berceuse... Quand à la deuxième boite... Alors que la boite vagissante à du mal à se calmer dés qu'elle se réveille, cette autre boite crie "Chut !" quand on ouvre son couvercle. Voilà un drôle de concert qu'improvise la femme clown devenue avec tendresse une maman, quand elle ouvre l'une puis l'autre, dans le bon ordre : "HihiOuin"... "Chut !". L'ensemble est charmant, drôle, inventif.

Dimanche 17 juillet 2011