Théâtre
- En travaux
- de Pauline Sales
- Texte
et Mise en scène :
Pauline Sales
- Scénographie :
Diane Thibault
Avec
:
Hélène Viviès,
Anthony Poupard
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2
rue des Ecoles
(rue Guillaume Puy, niveau Espace Alya)
à 18h30
du 7 au 27 juillet 2012
relâche
les 17
Réservation : 04 90 85 12 71
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Le Préau, Centre
Dramatique Régional de Basse-Normandie à Vire est co-dirigé par Pauline Sales et
Vincent Garanger.
Les créations du Centre Dramatique sont tournées majoritairement vers l’écriture
contemporaine en s’appuyant sur la commande
d’écriture.
- Coproduction
Scènes du Jura. Soutien de l’ODIA Normandie et la ville de Vire pour la
diffusion en Avignon
- "La rencontre forcément explosive et souvent
comique entre un chef de chantier bien de chez nous et une jeune émigré
biélorusse. Ils viennent d’univers
radicalement différents. C’est une femme, il est un homme. Elle est
étrangère, il est français. Elle est sous ses ordres, il la dirige. Ils
doivent finir de construire quelque chose ensemble, avec les aléas, les
retards, les changements de plan, les dépassements de budgets, les blessures
qu’implique toute construction. Un
voyage géopolitique à travers deux humanités. Une pièce construite comme un
puzzle qui retrace les moments forts de cette confrontation.
- En travaux est une pièce écrite, conçue et
pensée par Pauline Sales pour deux acteurs : Hélène Viviès et Anthony
Poupard. Ils porteront ensemble ce spectacle, qu’ils rêvent comme une
expérience collective"
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- "En
travaux" parle de la prostitution d'une femme venue des pays de l'Est,
et accessoirement, du travail sur les chantiers embauchant des
émigrés, de la façon de penser et de vivre d'un
Monsieur tout le monde-autochtone, ici responsable d'un de ces
chantiers. On pourrait supposer que le sujet à été
documenté par un audit, car parcellaire dans son orientation.
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Svetlana, vêtu comme un
garçon, dort où elle le peut. Découverte par un
contremaître d'un chantier o elle dort, elle tente de
se faire engager. Emigrée, pauvre, sans droits, l'homme à
tout pouvoir sur elle. Il lui fait porter des poids très
lourds, non pour la tester comme il le lui laisse entendre, mais
comme une forme de bizutage,
pour l'épuiser, lui faire mal. Au départ ils se battent, il ne
sait pas encore quelle est une femme, sans doute heureusement pour
elle. Dans le sac du clandestin (cette femme), des matériaux de fer, que
le contremaître veut lui confisquer, sans accepter de croire que
"c'est pour l'art", comme il/elle, lui dit.
Le début de la pièce
promet, lorsqu'on n'a pas encore vraiment compris, un moment
théâtral excellent. Les comédiens, au ton rapide
d'une écriture en ellipse, captivent. Selon la mise en
scène et les mots de l'auteur, ils jouent, racontent, leur vie,
ce qu'ils pensent et voient de l'autre. Puis la tournure de la
pièce change.
- L'accent de Svetlana est à la
fois Corse et des Pays de l'Est, ses mots, vulgaires, bruts, traitent
souvent de sexe. Elle parle de la prostitution, qu'il lui est
arrivé de pratiquer, avec des hommes ou des femmes. Elle dit
qu'elle ne veut pas malgré tout, se dégoûter de
l'amour et du sexe. L'écriture de la pièce insiste
beaucoup de façon voyeuriste sur ces cotés,
déterminant un caractère désagréable et
racoleur au personnage, qui parait à l'encontre du message, s'il
y a, de la pièce. Plus tard Svetlana sera en talons aiguilles,
déshabillée. Selon l'histoire, après une
reconquête de sa féminité, mais en fait surtout
d'une forme de prostitution -pour exister dit-elle-, au
détriment de sa sécurité. L'homme, qui contraste
avec l'énergie et la diction très claire de la jeune
femme, parle de lui à la troisième personne,
décrit ses goûts, lorsqu'il visite Paris, sa
découverte du Moulin Rouge plutôt que celle du Louvre,
bien sur. Ils passent tous deux des nuits sans dormir, sur le chantier.
Elle lui propose de regarder un film, "porno ou normal". Elle
révèle, de façon dramatique, qu'elle prends des
drogues empêchant de dormir, pour ne pas risquer un viol, puisque
l'homme insomniaque reste ainsi sur place, sans raison, dans le seul
endroit où elle aurait pu dormir. Jeune, elle a
résisté, mais s'épuise. Puis elle dit choisir de
le provoquer, se déshabille, et lui apprends ce qu'elle endure,
puis lui reproche son indécision, le moquant. Elle revient sur
sa décision, puisqu'il n'a pas décidé assez vite.
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- Après une fermeture du chantier,
par décret, Svetlana nous apprends qu'elle est en fait une
espionne, envoyée par des agents secrets de son pays
afin de faire fermer ce chantier. Pour
que l'état s'approprie les terres sur lesquelles il se trouve.
- Ce sont des choses qui
arrivent, il est vrai. Pourtant l'affaire dans la
pièce, est
annoncée brutalement à la fin, rien n'est clair.
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- Sauf la qualité de jeu des comédiens, dont
avec
Anthony Poupard, qui à, dans la
présence physique ironique, quelque chose du comédien et acteur
Denis Podalydès.
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Mercredi 18 juillet 2012
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