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Théâtre, à partir de 8 ans

La Locandiera

      Compagnie du Théâtre de l'Arc En Ciel

 Isére

 

Mise en scène : Alain Bertrand

Avec : Christelle Garcia, Jean Curcio, Patrick Chatel, Jacques Perrin, Françoise Brial, Siméon Marijon, Marie Jo Monin, Marie Pierre Hébert, Annie Marion, Jean Paul Melot

Maquilleuse :
Sylvie Curcio
Habilleuse :
Nathalie Chatel
Technique : Pierre Monin, Jean Marie Brial

 

Chargée Communication : Sylvie Ronin

Cour du Barouf
7 bis, rue Pasteur
 
à 11H15
  du
  14 au 26 juillet 2014,

Durée : 1H15

Réservation : 04 90 82 15 98

La Cie Théâtre de l'Arc en Ciel, compagnie amateur, a été créée en 1985 à Moirans (38, Isére).
Les dix premières années ont été consacrées aux pièces du répertoire puis la Cie
s’est dirigée vers des pièces contemporaines pour revenir à un théâtre populaire inspiré de la Commedia del Arte.

 

 

"Mirandoline, patronne d’une auberge à Florence, est au centre de toutes les convoitises. Qu’ils soient marquis, comte ou valet, tous les hommes veulent obtenir ses faveurs. Pour son plus grand plaisir. Mais l’arrivée d’un chevalier qui méprise les femmes risque de bouleverser le cours des choses. Mise en scène enlevée, façon Commedia, avec chants, musique, combats, pantomime pour le plus grand plaisir de tous".

 

 

 

"La Locandiera" de Goldoni, pièce de Comédia Del Arte jouée par la Compagnie du Théâtre de l'Arc en Ciel, commence par un grand cri joyeux, et le bondissement sur scène de ses acteurs. Comme pour un final, les voici devant nous, chantant en choeur : la pièce va commencer. Tous s'en vont joyeusement, et on entends leurs conversations qui se poursuivent à l'arrière.
Des draps marrons clairs qui imitent le lin, sèchent, tendus sur des cordes. Les comédiens reviennent. Ce qui nous permet d'admirer leurs costumes, imposants, aux chatoyants camaïeux de mauves et roses pour ces dames, d'ocre blanc et beige pour ces messieurs, tandis que pour le misogyne de l'histoire ce sera un camaïeu de gris noir.
Mirandoline l'aubergiste, reçoit ses clients dans son auberge où elle les logent et les nourris. Mirandoline à besoin d'argent, et d'un protecteur, dit l'un des hommes. Cette entrée en matière pose l'histoire qui va suivre, celle de la Locandiera.
 
C'est un vrai bonheur que d'assister à cette pièce que Goldoni a si bien inspiré, dans cette Cour du Barouf, en plein air, sur des gradins avoisinant un superbe platane dont les feuilles se découpent en ombres chinoises sur des voiles blanc au dessus de la scène protégeant partiellement des rayons du soleil, dans le vent qui les balancent, doucement ou d'une puissante envolée, bandes de tissus laissant découvrir, un beau ciel bleu et les tuiles rouges des toits du midi avoisinants, prés de terrasses fleuris...
 
"Nous sommes des comédiennes !" se présentent deux dames. "Ah ! Des intermittentes !! "répond l'homme à qui elles s'adressent..
Quand Mirandoline mitonne un petit plat, servi sur une table ronde de bois à  nappe blanche, sur laquelle est posé un pichet en étain, c'est un vrai plat, de vrais saucisses de Toulouse et des haricots de pays, qui embaument le bon cassoulet.
 
La pièce est drôle, Mirandoline et ses partenaires de jeux nous divertissent, dans une mise en scène enlevé, au décor renouvelé et harmonieux, des plus agréablement.
 
lundi 21 juillet 2014