- C'est l'histoire du monde de l'armée et celle
des médias. Des soldats attendent de tirer sur
des êtres humains, des journalistes attendent de relater les
événements dans les journaux. Un seul journaliste incarnera ici la
profession. On lui fait rapidement porter un nez rouge, comme tout le
monde. Le décor sur scène est composé de deux tranchées
formées par des monticules de sacs militaires. Les soldats ont tous
des nez rouge de clowns, et des habits aux tons de camouflage mais aussi
ressemblant à des souris, très réussis. Il y a des hommes et des femmes, caricaturés à
l'image de ce qu'ils étaient dans la vie civile, une jeune fille hippie
à la petite voix douce traînante et nasillarde, un grand clochard
débrouillard libertaire à la voix sourde qui tente de gérer les autres,
un benêt instruit par l'armée, qui obéit aux ordres conscient malgré
tout de l'ineptie de ce qu'on lui demande.
- Ce n'est pas un spectacle pour enfant, une ou deux scènes sont
des scènes de tortures, tandis que d'autres récurrentes, montre des
prostituées et des client (dont le journaliste). Les nez rouge, les
allures de souris et les accents, humanise, pour faire une pièce
comique sur un sujet tragique.
- Au delà de l'enveloppe, ce dont on parle est crucial comme
annonce : ce sont les rats qui domine le monde.
-
- L'armée fomente les guerres, les médias les attisent, pour faire vendre leur
journaux. Parfois ils sont sollicités pour créer des conflits, des
débuts de guerres, que d'autres se relaieront pour les établir.
- Les journaux ne se vendraient pas suffisamment s'il n'y avaient
pas de drames, dit le journaliste cyniquement. Néanmoins il a les
volontés officielles de sa profession, informer, pour faire arrêter
les massacres.
- Les médias diffusent ces informations, qui créent une
possibilité via l'armée, pour créer des guerres.
- Car il y a bien des gens
qui s'organisent pour que les individus se déchirent, créant des
problèmes qui n'existaient pas, tissant des rivalités, pour aboutir à la
haine des uns envers les autres, les rats initiateurs s'en tirant à leur bon compte,
incognito.
- Les médias achèvent d'attiser les feux créés.
Parfois, peut-être les demandant, si ce n'est les
commanditant.
-
- Pourtant les médias sont les ennemis des rats de base, ils
ont le pouvoir par l'image et le son, de dire et faire connaître, la
vérité d'une situation, sur enquêtes, reportage effectués. Ils ont
le droit, et le devoir, de dire. C'est pourquoi, des rats, tentent de
les faire taire. Ou de les acheter comme ici à l'aide de prostituées élevés en élevage de l'armée ou recrutées à cet effet,
pauvres filles à qui on fait miroiter, après formation à la
prostitution militaire à usage divers dont des médias, un bon poste, à la
télévision comme speakerine par exemple dans la pièce. Ce journaliste tente
de dire non au militaire sadique voulant le corrompre,
considérant que ce qu'on lui demande n'est pas son rôle, sans plus insister face au
fusil.
- Les démarches tordus se font en amont de la démarche des simples
soldats exécutants -qui ont tous des nez rouge-. L'armée de rats,
protège ses exécutants les simples rats,
à qui on permet tout ou presque, comme dérives. Pas de journaliste sur
les tranchées, sinon il faut l'éliminer, il pourrait parler. Le
journaliste qui a voulu témoigner des tranchées, est poussé
au suicide. Il a reçu son nez rouge -il doit se taire-. Il ne doit pas témoigner, plus tard
non plus.
- La religion est épinglée aussi, la religieuse du camp militaire,
à son nez rouge, celui de l'impossibilité, probablement
pour elle. Ses valeurs sont absurdes ici, et pour que sa
présence soit acceptée, elle doit adapter son prêche, aux demandes
des soldats, qui sont là, pour exterminer l'ennemi.
-
- Les petites phrases lancées par les soldats, celles du journaliste avant qu'il ne soit totalement englouti par
le joug de l'armée qu'il devait observer en tant que média , la présence de chacun dans
son rôle, dérivé ou non, donnent l'explication du propos.
- Nous sommes manipulés par des malfaisants, qui nous empêchent de
dévoiler la manipulation qu'on subit à notre insu. Nous subissons
des guerres parce que ca arrange les manipulateurs, qui le font à
l'aide de l'armée. Les médias sont utilisés par les malfaisant. Il
est rare que les médias peuvent dénoncer véritablement. Sans cela,
ils peuvent faire la propagande d'une idée fausse, qui incite à la
haine des uns par rapport à d'autres.