- La place des spectateurs en ce début de spectacle... sera sur
scène. Chaises coussins et poufs distribuées. celle ci bientôt se
trouve transformée en meeting politique des années 70. Un sol noir
donc, avec les couleurs rouges foncés des fauteuils en gradins de la
salle de théâtre. Le metteur en scène branché, ouvre le débat en
nous proposant cela, afin d'essayer de changer les rôles. Sur les
gradins se joue une vrai scène entre un demandeur d'emploi (belge)
et un pole emploi (belge). La préposée qui n'a pas d'emploi à
proposer dans les secteurs culturels, à des offres d'emplois
manuels, tel maçons. Le demandeur lui déclare alors rester en
réserve de l'emploi, en attente d'être demandé pour ses capacités.
- Le dialogue est drôle, assez percutant. Sur ce vrai problème de
l'emploi.. Les poles-emploi n'ont pas d'emplois à proposer. Les
entreprises demandeuses ne s'adresse pas à eux, qui sont devenus la
risée du marché. Il s'ensuit alors des propositions paraissant
fantaisistes de part et d'autres. D'autant que la formation pour les
dits métiers qui font embauches n'est pas envisageable pour
quelqu'un qui n'a pas déjà exercé un métier de ce type. Les poles
emploi alors pour justifier leur place, propose des prestations pour
rechercher un emploi. Lorsqu'ils veulent se débarrasser d'un
demandeur, si une instance supérieure le leur à demandé, il place
pour se faire, le demandeur, devant un consultant (un audit), là
pour le broyer et le rayer des listes. Ces personnes avec diplômes
de psy à l'appui, sont spécialisés dans la casse faites exprès d'
individus. La pièce va t elle jusque là sur ce sujet ? Pas sur.
-
- Ensuite le metteur en scène déclare que nous bougeons, avons
l'air mal assis, nous fait reprendre nos places initiales sur des
gradins, eux sur scène, et là ça se gâte. Les comédiens y sont comme
sur une arène. Le dialogue se fait très dur, trop dur. Dit par une
jeune femme à bout, de ces problèmes d'emploi. La forme est là leur.