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Le Réserviste
de Thomas Depryck
 
Cie De Facto / Antoine Laubin
Mise en scène et conception : Antoine Laubin
Assistant mise en scène : Axel Cornil
Dramaturgie : Thomas Depryck

Avec : Angèle Baux, Baptiste Sornin, Renaud Van Camp

Lumières, Régie : Gaspard Samyn

Production : Cora-Line Lefèvre

Théâtre des Doms
Rue des Escaliers St Anne
(proche de : Utopia cinéma > rue Banasterie > Porte de la Ligne)
à 22H
du 5 au 26 juillet 2015, relâche les 15, 22

Durée : 1H30

Réservation : 04 90 14 07 99

 

Production : Cie De Facto. Coproduction : Théâtre de la Vie, l'L - (Lieu d'accompagnement pour la jeune création), Bruxelles

Soutien : Théâtre National, Aide Ministère FWB

 

"Trois acteurs donnent voix et corps à un homme qui a choisi de se mettre sur le côté du marché de l’emploi, avec la conviction (folle ?) de rendre service à la société en faisant ainsi partie de la «réserve» (comme à l’armée)." "Un spectacle coup de poing, parabole irrévérencieuse sur la place que l’on donne au mot "travail" aujourd’hui. Un texte percutant, balancé entre trois comédiens, dresse le portrait improbable d'un "parasite", qui a choisi de se mettre sur le côté du marché de l’emploi,. En contre-point, les acteurs invitent chaque soir, au cœur même de l’histoire, un chercheur en sciences humaines qui apporte son regard particulier sur le sujet. Et la soirée se termine en agora sur l’inactivité et le sens du mot "travail", remettant le théâtre au cœur de la cité."

 

 

La place des spectateurs en ce début de spectacle... sera sur scène. Chaises coussins et poufs distribuées. celle ci bientôt se trouve transformée en meeting politique des années 70. Un sol noir donc, avec les couleurs rouges foncés des fauteuils en gradins de la salle de théâtre. Le metteur en scène branché, ouvre le débat en nous proposant cela, afin d'essayer de changer les rôles. Sur les gradins se joue une vrai scène entre un demandeur d'emploi (belge) et un pole emploi (belge). La préposée qui n'a pas d'emploi à proposer dans les secteurs culturels, à des offres d'emplois manuels, tel maçons. Le demandeur lui déclare alors rester en réserve de l'emploi, en attente d'être demandé pour ses capacités.
Le dialogue est drôle, assez percutant. Sur ce vrai problème de l'emploi.. Les poles-emploi n'ont pas d'emplois à proposer. Les entreprises demandeuses ne s'adresse pas à eux, qui sont devenus la risée du marché. Il s'ensuit alors des propositions paraissant fantaisistes de part et d'autres. D'autant que la formation pour les dits métiers qui font embauches n'est pas envisageable pour quelqu'un qui n'a pas déjà exercé un métier de ce type. Les poles emploi alors pour justifier leur place, propose des prestations pour rechercher un emploi. Lorsqu'ils veulent se débarrasser d'un demandeur, si une instance supérieure le leur à demandé, il place pour se faire, le demandeur, devant un consultant (un audit), là pour le broyer et le rayer des listes. Ces personnes avec diplômes de psy à l'appui, sont spécialisés dans la casse faites exprès d' individus. La pièce va t elle jusque là sur ce sujet ? Pas sur.
 
Ensuite le metteur en scène déclare que nous bougeons, avons l'air mal assis, nous fait reprendre nos places initiales sur des gradins, eux sur scène, et là ça se gâte. Les comédiens y sont comme sur une arène. Le dialogue se fait très dur, trop dur. Dit par une jeune femme à bout, de ces problèmes d'emploi. La forme est là leur.
La compagnie a ainsi jouée une année précédente, une pièce polémique tournée à la façon d'un discours  sur lequel discourir. Le sujet de cette pièce à sa place.
Samedi 25 juillet 2015