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Cirque/Danse : solo de danse aérienne: Tout public
Hêtre 
 
Compagnie Libertivore   
 
Ecriture, mise en scène : Fanny Soriano
 
Interprète : Kamma Rosenbeck
 
Musique : Thomas Barrière
 
Costumes : Sandrine Rozier

 
 
Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées fait son cirque
 
à 12H1O
du 9 au 19 juillet 2016, relâche le 14

Durée : 25mm

Le plateau est partagé avec une autre compagnie.
"Hêtre" est en seconde partie

Réservation : 04 90 85 15 14

 

 

 

Production : Compagnie Libertivore. Coproduction : Archaos -Pôle National des Arts du  cirque Méditerranée-, Marseille. Accueil en Résidence : Archaos, Gardens -Cité des Arts de la rue-, Marseille, Espace périphérique -parc de la Villette, académie Fratellini - plaine St denis-, Paris.
Remerciements : Karwan -Cité des arts de la rue-, Marseille.
Soutiens : bourse d'aide à la création, de la Ville d'Aubagne, aide à la diffusion de la région Provence-Alpes-Cotes d'Azur, Le Merlan -scène nationale de Marseille- dans son dispositif  "La ruche"

 

 

"Ce spectacle poétique est né de la rencontre des arts du cirque, de la danse et de la matière brute du bois. Un corps à corps harmonieux et hypnotique entre un agrès hors du commun et une jeune femme en pleine métamorphose. "Naissance du projet : Hêtre est né d'une réflexion sur le besoin vital de solitude. Nous sommes aujourd'hui assaillis de stimulations extérieures ( ) il nous est de plus en plus difficile de trouver des moments de pause et de silence. Comment alors se centrer ( ) Comment privilégier ces doux instants de solitude, qui forgent notre présence et notre liberté ?"

 

 

 

Au centre de la scène, il y un bâton de bois flotté, venu depuis le haut du cirque, bois courbé, ocre d'or, dans un rond de lumière tamisée, d'ombres imprécises comme par de la toile tendue si ce n'est des feuilles, pour cacher d'un soleil intense. Oud, cithares et autres instruments qui les évoquent, créent une ambiance moyen-orient. Des chèvres bêlent, croit-on entendre. On peut imaginer, le désert de sable, l'oasis d'une tente, un thé brûlant servie parfumée sucré, des dattes et des morceaux de fromage de chèvre, festoyés après un quotidien, éloigné du monde contemporain, adapté aux nécessités de vie dans le désert.
Ce choix d'ancrage à la danse qui laisse libre cours à l'imagination, est bien inspiré, décalé de ce à quoi on pourrait s'attendre, original, nous transportant ailleurs. Pour mieux se recentrer sur ce que l'utilisation de cette matière bois, peut évoquer, d'authenticité, d'altérité mais aussi d'immuable et d'éternel.
 
C'est ainsi que la petite danseuse blonde et musclée, liane autour du morceau de bois qui lui sert aussi de reposoir tel un oiseau sur une branche, dont on ne verra jamais vraiment le visage, habillée d'une robe marron longue et bouffante du Caucase ou la Russie avant de laisser place à un simple justaucorps noir, entame au début du spectacle, à terre entourant le bâton, des mouvements de reptations et de cabrioles, évoquant, la vie des insectes sur les montagnes ondulées des sables, qui se roulent en boule pour avancer par bonds ou se déplient silencieusement, se délectant du soleil, leur élément naturel. Le bois flotté courbé, lui permet de s'élever dans les airs, d'entamer des pas de dansed aérienned, des culbutes et jeux de mats dans les airs.
Il y a un bel échange et osmose entre la nature, la danse, les éléments naturels. Sans paroles, tout en sensations, évocations, pour un joli moment virtuose et poétique.
 
Mardi, 19 juillet 2016