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Théâtre
Fausse Note
de Didier Caron
 
ID Production
 

Co metteur en Scène : Didier Caron, Christophe Luthringer

Scénographie : Marius Strasser

Assistante mise en scène : Isabelle Brannens

Interprètes : Christophe Malavoy, Tom Novembre

Son : Franck Gervais

Lumières : Florent Barnaud

Costumes : Christine Chauvey

 

Théâtre du  Chien Qui Fume

14H05
 
du 7 au 30  juillet 2017
relâche les 12, 19, 26

Durée : 1H20

Réservation : 04 90 85 25 87

 

Production : ID Production.  Coproduction : Didier Caron.  Soutiens : Spedicam, Espace 93 (à Clichy sous Bois, Espace Carpeaux  (à Courbevoie)

 

 

"Comment vivre confortablement avec son passé ? Faut-il l'effacer ou l'assumer ? Nous sommes au Philharmonique de Genève dans la loge du chef d'orchestre de renommée internationale, Alexandre Millet. A la fin d'un concert, ce dernier est importuné à maintes reprises par un spectateur envahissant, Léon Dinkel, qui prétend être un grand admirateur venu de Belgique pour l'applaudir. Cependant, plus l'entrevue se prolonge, plus le comportement de ce visiteur devient étrange et oppressant. jusqu'à ce qu'il dévoile un objet du passé... Qui est cet inquiètant Monsieur Dinkel  ? Que veut-il réellement ?
Un face à face poignant entre deux acteurs saisissants"

 

 

     

 

C'est la dernière année probablement que j'ai le plaisir de venir au Festival d'Avignon. Aussi je regrette particulièrement d'avoir raté "Fausse Note". Fatigué comme il est normal en ce dernier jour de Festival après avoir mis un spectacle de plus à midi sur mon planning déjà chargé par acquis de conscience pour une compagnie, j'ai confondu "Tache d'Encre" et "Chien qui Fume", deux théâtre permanents d'Avignon, parmi les premiers à programmer des spectacles après le Off, avant de programmer toute l'année, il y a maintenant prés de 40 ans.  J'étais donc vers 13H30 au théâtre où il n'y avait encore personne à la billetterie, j'y ai pris un café, pas encore assez réveillé pour réaliser suffisamment tôt ce que je n'ai appris qu'à 14h, à savoir que ce n'était pas ici "Le chien qui Fume". 3mm après j'y étais, mais à 14H04, le public était déjà rentrée, la billetterie me dit qu'il n'y a plus de place, qu'il est interdit de s'asseoir sur les marches : "votre invitation, on l'a revendue ! ", "Fallait venir au Chien plus tôt", "C'est pas la peine d'insister, vous ne rentrerez pas", me disent ces dames... "Le Chien qui Fume" est peu aimable, voire carrément désagréable et désinvolte, en me refusant l'entrée ce dernier jour de Festival. On est plus au Festival, mais dans un lieu permanent, à qui il est égal que ce soit le dernier jour et que je ne rentre pas dans la salle pour ce moment exceptionnel. Qui donc cela aurait dérangé alors même que le spectacle n'était pas commencé ? Ce Théâtre est coutumier de ce genre d'attitude.  L'invitation était confirmée depuis quinze jours, et je tenais beaucoup à voir cette pièce avec les mythiques comédiens-acteurs-musiciens, Christophe Malavoy et Tom Novembre.

Pour les gens de ma génération, le beau Christophe Malavoy était une idole qu'on attendait longtemps pour lui demander un autographes, acteur adulée du film "Subway", à moins que je ne me trompe de film, mais il a beaucoup tourné à cette époque, avec tous les honneurs de la célébrité qu'on a au cinéma. Musicien par passion, il s'est peu à peu fait connaître pour ces talents. Tom Novembre l'énigmatique lui, n'a pas été moins connu et adulé par des salles entières en tant que musicien, de chansons rocks aux sonorités très personnelles n'appartenant qu'à lui, reconnaissable à sa voix particulière et sa musicalité d'auteur. C'est aussi un personnage intelligent, qui a une position sur les choses, sur le monde, un univers qu'il crée avec ses musiciens. Christophe Malavoy à ensuite figuré souvent à l'affiche de pièces de théâtre. Puis Tom Novembre à lui aussi fait incursion dans le monde du théâtre. C'était donc pour moi, une grande chance de voir ces personnages particuliers, attachants, auréolées de mystères, me rappelant mon adolescence où ils étaient sur la scène populaire. Les voir auraient été pour moi une grande bulle de joie du festival, que je gardais pour la fin, mon travail en partie fini, avec tout le loisir d'écrire sur le spectacle.

Tom Novembre est un personnage fascinant et beau tel qu'il est aujourd'hui, comme que j'ai pu le voir photographié dans "La Provence" du 12 juillet. J'aurai adoré entendre sa voix profonde, comme la belle vois chaude et grave de Malavoy, telle qu'il l'avait autrefois.

En espérant pouvoir voir en tournée avec ces deux beaux comédiens, la pièce qui ne peut qu'être je crois qu'un grand moment de théâtre et d'humanité dans ce texte aux allures prenantes.
 
dimanche 30 juillet 2017

 

 

 

 

liens d'article extérieur sur la pièce "Fausse note" :

http://www.laprovence.com/article/sorties-loisirs/4535420/sans-fausse-note.html