accueil
 
Théâtre, à partir de 12 ans
 Machin Truc
Compagnie Alberto Garcia    
 
Interprète : Alberto Garcia Sanchez
Chargée de diffusion : Claire Alex
(La charge du Rhinocéros)

Théâtre Tremplin
(Salle Molière)
8 ter Rue Cornue
(non loin de la Rue des Teinturiers
et de l'ex Bourg Neuf)
 
12H
du 7 au 30  juillet 2017

Durée : 1H25

Réservation : 04 90 85 05 00

 

          Avec l'aide de la Maison de l'Oralité et le Festival du Conte de Capbreton. Soutenu par MACS communautés de Communes Maremne Adour Coté Sud et l'Association Gustave.

 

 

"Comique et philosophique, cette histoire traque la nature de notre relation avec les objets et offre une réflexion sur notre rapport à la consommation et au monde. ( ) L’histoire de Machintruc est une parabole moderne qui nous invite à nous regarder autrement.
( ) vous ne regarderez plus jamais du même oeil les objets les plus banals qui vous entourent, une chaise, un stylo, une théière, une tasse, etc. ( )
Je revendique un théâtre qui n’ait pas peur de la simplicité, qui ose se servir des effets quand il est sûr que l’effet se met au service de la beauté, de la raison, de l’idée, de la poésie ( ) (Alberto Garcia)"

 

 

        

 

Avec une allure sympathique nettement Belge et un accent qui pourrait être Flamand s'il n'était Espagnol, un homme énergique et mime, seul sur une scène délimitée d'un trait blanc comme sur un stade ou un ring de boxe, philosophe sur ce qu'est, être un objet. Ne pas s'attendre à en voir, mis à part une chaise, pas non plus de jeu de lumière, mais un seul en scène éclairé et philosophique qui parait s'inspirer en ce qui concerne le décor décrit, de celui de la crèche provençale avec ses santons. La description du paysage est jolie, parlant d'oliviers dans le village, de montagnes dans le lointain, et d'habitant s'appellant les Machinstruquois, habitants de Machin Truc.
Même si on décroche un peu, certaines descriptions de situations grossières et un décor unique,  il est poétique de s'intéresser à la vie des objets qui comme dans les contes, s'éveillent une fois qu'on a fermé la porte de notre maison.  Pour l'histoire : les habitants de cette ville ont vus leurs objets doués de vie, devancer leurs désirs. Personnes à part entières, les objets parlent, s'expriment, ont des opinions retransmises par l'intermédiaire du conteur enflammé qui réussi à nous faire évoluer dans son univers livresque.

Les objets redevenus sans possibilités d'actions personnelles, les Machintruquois entreprennent d'inventer des machines qui font fonctionner les objets. C'est ce que j'ai en substance retenue, de cette histoire racontée comme un conte, dans lequel les évocations ramènent à un sujet sur la société qui évolue et fait évoluer ses objets, et parle du sentiment d'être dépassé. Ce sujet de l'objet vivant peut permettre de faire rêver sur n'importe quel des objets du quotidien qui pourrait avoir sa vie propre, ou encore de critiquer nos travers, en parlant à la place des objets, sur nous-mêmes. Mais bon, ce serait ainsi, si  cela était tourné autrement.

dimanche 31 juillet 2017