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Metteur en scène : Danuta Zarazik Chorégraphie : Karine Gonzalez Interprètes : Maria Teresa Battista, Erwan Bleteau, Leonardo De Feo, Lidia Ferrari, Sandy Gayet, Guillaume Le Duff, Moeava Mou Sing, Constance Rougevin-Baville, Barbara Spataro Chant : Sinda Elatri Costumes : Romane Dupont |
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Réservation :
06 50 12 43 38
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Critique :
Un valet qu'on aperçoit derrière les arcades d'un hall d'appartement d'avant 1900, s'avance en nous voyant. Il se présente comme le valet d'un médecin volage et marié, cela pose la situation. Rapidement, 20mm après le début, on est complètement dans l'histoire rendue limpide malgré l'imbroglio des personnages, maris, amants, maîtresses anciennes et actuelles, qui intervertissent leurs noms et leurs fonctions, afin de faire durer un peu plus longtemps leurs stratagèmes pour vivre leur vie, sans les contraintes du mariage. Cette troupe convaincante, nous fait passer un agréable moment, avec ce qu'il faut de drôlerie, tout à leurs rôles, en une osmose qu'ils nous font partager, apportant le sentiment d'être des leurs. La mise en scène claire et moderne, garde les ressorts comiques traditionnels du vaudeville. Le décor sobre gris noir et blanc, rends charmant le logis de la couturière, chambre de bonne servant de refuge aux futurs amants. Ils y seront contrariés... par l'arrivée du mari, qui tente de pousser -une main apparaît-, la porte sans clef, retenue par un tabouret, où s'était assis l'amant pour en interdire l'accès, tandis qu'il à fini par rejoindre sa dulcinée après quelques scrupules. C'est une succession de scènes comiques de situation, et de phrases anthologiques. Des chants lyriques sont superbes, les costumes attirent l'oeil harmonieusement, sans excès, avec des roses, des verts, des bleus et gris, de l'orange et du rouge. Les neuf comédiens arrivent successivement dans l'histoire, soudés, complices, enthousiastes, pleins d'énergie, ils prennent à bras le corps cette histoire gaiement déroulée en heure vingt sans relâche, avec un humour toujours présent, bien chorégraphié. Bravo. mercredi 24 juillet 2019 |
A la billetterie de la cour des Platanes (Cour du Barouf logé un peu plus loin in extrémis), ce sont deux jeunes personnes habillées comme des comédiens de la pièce, qui nous accueillent en costumes, en joie, précurseur de la pièce. Carlo Boso à la silhouette toujours aussi jeune, ouvre le rideau rouge qui conduit à la première cour, avant d'arriver à la seconde avec des gradins, une scène et son décor niché prés d'un platane La cour du barouf nous manque cruellement néanmoins...). |
Livret :
"Avec Tailleur pour dames,
Feydeau nous entraîne dans une mise en abîme vertigineuse des relations
hommes-femmes. Un médecin fraîchement marié rêve, déjà, d'escapades
libertines avec l'une de ses patientes, elle-même mariée à un général
qui, lui, se divertit avec la femme d'un rentier, vieil ami du médecin,
un valet zélé mais par trop bavard, une belle-mère et enfin des clientes
vindicatives : quel Imbroglio ! Avec virtuosité, Feydeau démonte la
mécanique implacable et quasi-infernale d'une situation ubuesque
enchaînant une cascade de situations absurdes. Un carnaval de quiproquos
pour sauvegarder les apparences !
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Production :
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