Théâtre:
Création Avignon
MISERE
INTELLECTUELLE
- de et par Romain Bouteille
- Ile de France depuis
2000
-
Lumière :
Claude Dezothès
- 16H.
Péniche Spectacle Dolphin'blues.
- Quai de la
ligne. Du 8 au 31 juillet 2004. Durée: 1h
15
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- Un chandelier à trois bougies
sur une table, une autre avec une bouteille de vin.
- Un climatiseur diffuse un vent frais
sur cette péniche, ce jour si chaud de
juillet.
- C'est une loge, la direction du
plateau est indiqué au fond.
- Il sort, mignon malgré son
âge, ahuri, perplexe, c'est Romain Bouteille, celui
du Café de la Gare. Toute sa vie, observant,
inventant.
-
- "Dans les journaux, gens
malmenés pour flatter le lecteur... Je cherche un
article de fond..."
- "Gouverner c'est gagner un match
électoral. Chacun s'ingénie à
mentir".
- "Ce goût pour discuter dans
le vide (à table par exemple)... Est-ce un signe
de lucidité ?"
- "La connerie s'apprend, l'instinct
lui est inné..."
- "Les traits pathétique d'un
savoir qui s'oppose tellement au talent. Approuvé
par des gens qui n'y connaisse rien. Le masque
d'indifférence de sarcophage que prends la
bêtise pour singer la
beauté."
- "L'argent est un maître
exigeant qu'on ne peut aimer que pour lui-même.
Jamais pour un art qu'il produirait."
- Hypocrisie et faux-semblants de ceux
qui prétendent tenir un discours engagé,
tandis que leur fonctionnement par subvention et autre
faveur demandé à l'Etat, les oblige
à le ménager.
- Quand l'Etat "merdoie", Romain
Bouteille appelle le peuple à manifester son
désaccord : "à
l'insurrection".
- Mais il le fait en douceur, pour un
"public imaginaire" (les spectateurs).
- Avec prudence, puisque que tout le
monde profite et cherche les bonnes faveurs de cet
Etat.
- Enfin tout le monde... juste ceux qui
en ont besoin, comme lui dans son rôle de
comédien payé pour tenir un rôle en
or : "J'aurai jamais cru ! Tranquille, pas grand chose
à faire, peu de texte...", (fonctionnaire ?,
homme politique ?).
-
- Je comprends ces positions
contradictoires entre insurrection affirmé et
compromission pour obtenir une "subvention
culturelle". C'est le propos de la pièce.
J'aurai préféré plus engagé,
mieux entendre Romain Bouteille.
- Ce qui aurait été le
cas s'il n'avait parlé à un public
imaginaire (ses pensées à voix haute) :
-"Je préfère m'inventer un public
virtuel."
-
- "L'HOMME N'AIME PAS ETRE PROFESSEUR :
REUSSIR DANS SA BRANCHE LUI A PRIS DU TEMPS, L'ESSENTIEL
POUR LUI EST QUE L'AUTRE NE PUISSE EN FAIRE
AUTANT...".
- Cette phrase profonde
m'éclaire sur des comportement très
étranges. Observables plus souvent qu'on ne
voudrait le croire.
- "Si on dit : "la lumière
fût", sommes nous quelque chose qui "soit" comme la
lumière ? Non, l'homme n'est pas la
lumière, il "soit" très faiblement" (il
a des difficulté à Etre...
individuellement).
- Parlant du monde et de ces humains
défaillants, Romain Bouteille en vient à
supposer que ça pourrait ne pas plaire aux
spectateurs, qu'ils pourraient se sentir visés...
- Seraient-ce eux, acteurs passifs
soumis au pouvoir ? Un (des) Pouvoir qu'ils ont par
ailleurs assis, dans leur société...
?
- Mais non puisque : -"je parle ici
à un public imaginaire.
- Si vous existiez vraiment, je ne
me permettrais pas... (de discuter vos opinions
parlementaires...!)".
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- mardi 20 juillet 2004
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